localout.ar(a=combn.ar(bpf.ar(localin.ar(2)*7.5+saw.ar([32,33],0.2),2**lfnoise0.kr(4 play//#supercolliderSans connaître le langage dans lequel cette pièce est écrite, on peut tout de même en capter certains éléments qui nous permettent de comprendre sa construction: "saw" renvoie à la forme d'onde utilisée, tandis que "lfnoise0" m'apparaît faire référence au filtre à basse fréquence qui permet d'instaurer la modulation. On entend d'ailleurs claquer la résonance du filtre tout au long de la pièce.
Mais ce qui est fort, c'est que le nom de la chanson, c'est la chanson elle-même. En matière de paradoxe, on est carrément dans Alice et son dialogue avec le cavalier, quand le cavalier essaie d'expliquer à Alice que la chanson qu'il veut chanter s'appelle "Comment s'y prendre" mais que la chanson elle-même, c'est "Assis sur la barrière". Ça me tue à chaque fois.
Mais mis à part cet exploit, la contrainte de sc140 est d'actualité: le code devait faire moins de 140 caractères, soit le nombre de caractères d'une entrée sur Twitter. Comme l'application qui reçoit ce code est destinée à l'électroacoustique, la musique est elle d'une beauté qui mêle répétition et variation, une beauté analogue (devrait-on dire digitale?) à celle des Demo 64K.
"My granny might raise her eyebrows if I gave her sc140 for Christmas, but if yours is the Aphex Twin type, then she'd definitely love it."Lien vers l'écoute en ligne de l'album sc140.
-Dan Stowell, curateur du projet
ah!! belle référence!!
RépondreSupprimermerveilleuse musique!!!
la numéro SC140/11, en passant, est "harmoniquement juste" ie c'est-à-dire: "non-tempérée"
encore plus beau!!!