Encore des vieux films aussi rares que bizarres! Babel PQ de Claude Godbout est selon toute vraisemblance une commande du Gouvernement du Québec pour un film destiné à faire prendre conscience aux adolescents de l'importance de soigner son niveau de langue. Dit de même, c'est plate, mais il faut voir le traitement: un film d'anticipation humoristique, qui décroche constamment, et d'un rétrofuturisme cheap délicieux! "Un arbre de ball-bearing... Un vrai arbre de ball-bearing"! L'ordinateur qui dit "cris-ser des cor-ni-chons dans des pots"! Je me ROFLais oh mais tellement la première fois que j'ai vu ça, j'étais plus capable de respirer.
Je ne suis pas spécialiste dans le domaine, mais il s'agit assurément d'un des premiers films de science-fiction québécois. Produit en 1970, il précède d'un an Le martien de Noël (embarque dans ma soucoupe, m'a te donner des bonbons); il est aussi contemporain jusque dans son esthétique des Oraliens: couleurs criardes, costumes moulants, voix de robots, super-ordinateurs et une musique synthétique, atonale et inquiétante. De plus, il existe somme toute peu de films des années 70 qui rendent aussi bien l'ironie décontractée de l'époque. Babel PQ constitue en cela le jumeau des Troubbes de Johnny de Jacques Godbout avec Robert Gravel (1974), un autre film curieux et franchement drôle qui décroche constamment et qui, lui aussi, devait au départ tenter d'intéresser les adolescents aux questions linguistiques. Et oh yes! Les troubbes de Johnny est en ligne sur le site de l'ONF!
Incidemment, le réalisateur de Babel PQ, Claude Godbout, c'est aussi le comédien qui jouait Claude, le désagréable copain de Barbara dans Le Chat dans le sac de Gilles Groulx qui est lui aussi en ligne sur le site de l'ONF
Lien vers Babel PQ de Claude Godbout.
vendredi 30 avril 2010
lundi 26 avril 2010
Lancement d'OVNI et lecture à Jonquière
Heureusement que personne vient jamais quand je vous invite à un truc auquel je participe, sinon je pourrais sérieusement commencer à souffrir de surexposition. Car oui, je suis encore à l'affiche quelque part, à Jonquière cette fois-ci où j'apparaîtrai ce vendredi dans toute ma splendeur en plein coeur de la nuit en feu de la poésie de Jonquière, au Café-Théâtre Côté-Cour, 4014, de la Fabrique. Et comme j'ai comme un peu l'impression que c'est pas trop le genre de mes lecteurs de se taper 740 km aller-retour juste pour m'entendre, vous pouvez toujours passer me dire allo au lancement d'OVNI qui aura lieu ce jeudi à la librairie le Port de tête, de 17h à 22h. Dans ce numéro, je crois avoir un article sur les détournements du tableau périodique des éléments et l'entrevue que j'ai faite avec François Blais a pas trop mal sorti. Si je me rappelle bien on commence en parlant de Dostoïevski et on finit par délirer sur Phantasy Star II et, warning, cette dernière section dévoile des éléments de l'intrigue.
4e Nuit de la poésie
vendredi, 30 avril 2010, à partir de 21h
Café-Théâtre Côté-Cour
4014, de la Fabrique, Jonquière
15$
Lancement d'OVNI no 4
jeudi, 29 avril, de 17h à 22h
Librairie Le Port de tête
262 Est Mont-Royal, Montréal
Gratis, pis avec de l'alcool en plus
mercredi 21 avril 2010
Le récital au Goethe Institut
Si vous avez manqué la lecture à Metropolis bleu, il y a mieux. Beaucoup mieux! Un récital complet de Mathieu A. au Goethe Institut dans lequel il aura une pleine demi-heure complète pour performer ses meilleurs textes, avec une ou deux nouveautés.
Je partagerai la scène avec un performeur allemand, Bas "Die Macht der Sprache" Boettcher. On peut le voir en performance ici, et pour l'occasion, le Goethe fournira les sous-titres à tous ceux qui sont rouillés depuis leur année d'étude à Berlin, comme à ceux dont le seul contact avec la langue s'arrête à "Du hast" de Rammstein.
Et pour l'occasion, je prends même les demandes spéciales, soumettez-moi ça dans les commentaires.
Je partagerai la scène avec un performeur allemand, Bas "Die Macht der Sprache" Boettcher. On peut le voir en performance ici, et pour l'occasion, le Goethe fournira les sous-titres à tous ceux qui sont rouillés depuis leur année d'étude à Berlin, comme à ceux dont le seul contact avec la langue s'arrête à "Du hast" de Rammstein.
Le 27 avril 2010 à 18hEntrée libre, ça veut dire c'est gratuit. Kostenlos.
Goethe-Institut Montréal
418, rue Sherbrooke Est
En allemand et français
Entrée libre
Et pour l'occasion, je prends même les demandes spéciales, soumettez-moi ça dans les commentaires.
samedi 17 avril 2010
La lecture à Metropolis bleu
Hohoho, qui ça tente de me venir voir lire au chic Delta Centre-ville dans le cadre du festival Metropolis bleu? Ça risque d'être amusant.
Car je serai accompagné de madames qui gagnent plein de prix parce qu'elles cherchent fort la magie et la poésie du monde, par d'autres qui racontent des "amitiés amoureuses entre deux adolescents sur fond de mémoire du Vietnam" et de Raphaële Germain, bilingue, qui aime "la cuisine et le bon vin, la farniente, les chats, les talons hauts", Raphaële Germaine cette versatile... qui a lancé deux romans, été recherchiste, chroniqueuse, critique cinéma, cette artiste qui tapisse les tapis culturels de la province, domine le monde.
Fun facts: Je semble avoir peu en commun avec ces grandes écrivaines, mais il faut quand même noter que, sur papier, Raphaële Germain et moi on est pratiquement des jumeaux: on a sorti deux livres en 2004 et 2008 et on est nés en 1976. In-cro-yable.
Et puis je sais pas si vous le saviez mais moins je me sens à ma place dans ce genre de lectures, plus j'ai tendance à faire n'importe quoi, à m'emporter, à lire des choses radicales. Or j'ai une toute nouvelle finale pour le petit montage de Vu d'ici que je vais lire, et fufufu j'ai bien hâte de voir la tête des amateurs de magie, d'amours cochinchinoises et de talons hauts dans la salle. Jack daniel's et coat de couir... Ouin, comme si ç'allait être super controversé... Venez donc juste rire de moi un bon coup.
Question-concours: qui pourrait me dire à quoi fait référence l'image en tête de note? Je paie l'entrée à celui qui le trouve.
Car je serai accompagné de madames qui gagnent plein de prix parce qu'elles cherchent fort la magie et la poésie du monde, par d'autres qui racontent des "amitiés amoureuses entre deux adolescents sur fond de mémoire du Vietnam" et de Raphaële Germain, bilingue, qui aime "la cuisine et le bon vin, la farniente, les chats, les talons hauts", Raphaële Germaine cette versatile... qui a lancé deux romans, été recherchiste, chroniqueuse, critique cinéma, cette artiste qui tapisse les tapis culturels de la province, domine le monde.
Fun facts: Je semble avoir peu en commun avec ces grandes écrivaines, mais il faut quand même noter que, sur papier, Raphaële Germain et moi on est pratiquement des jumeaux: on a sorti deux livres en 2004 et 2008 et on est nés en 1976. In-cro-yable.
Et puis je sais pas si vous le saviez mais moins je me sens à ma place dans ce genre de lectures, plus j'ai tendance à faire n'importe quoi, à m'emporter, à lire des choses radicales. Or j'ai une toute nouvelle finale pour le petit montage de Vu d'ici que je vais lire, et fufufu j'ai bien hâte de voir la tête des amateurs de magie, d'amours cochinchinoises et de talons hauts dans la salle. Jack daniel's et coat de couir... Ouin, comme si ç'allait être super controversé... Venez donc juste rire de moi un bon coup.
UN APRÈS-MIDI DE LECTURE
avec Mathieu Arsenault, Édith Bourget, Rafaële Germain et Minh Tran Huy
Mercredi, 21 AVRIL 2010 16h
Salle VERSAILLES du Delta Centre-ville
777 rue Université (Métro Square-Victoria)
5,00 $
Question-concours: qui pourrait me dire à quoi fait référence l'image en tête de note? Je paie l'entrée à celui qui le trouve.
mardi 13 avril 2010
Marie-Christine de Claude Jutra
La meilleure émission québécoise de tous les temps s'appelait Le présent du passé et ça passait à la fin des années 90 à Télé-Québec. Une heure par jour, quatre jours par semaine, on nous présentait des courts-métrages québécois des années 30 à aujourd'hui Ce qui était fascinant c'est que sous prétexte de nous présenter des morceaux de la petite histoire du Québec, ils décloisonnaient complètement l'idée de nous présenter les mêmes maudits films du canon cinématographique québécois de d'habitude pour nous présenter des "documents d'archives", souvent plates, des fois bizarres, mais nous on aime juste trop ça dans la vie, le n'importe quoi bizarre. Alors ils nous sortaient des reportages des années 40 sur les pigeons à la guerre, des films sur la SPCA dans les années 50, sur les jeunes et la drogue dans les années 70, le très insignifiant "Combattons la diphtérie" avec au milieu de ça des animations de Norman McLaren ou des fictions de Gilles Carle.
Le plus souvent les films provenaient des archives de l'ONF - et on est pas mal content qu'ils aient commencé à en mettre en ligne, même si on trouve que ça va pas assez vite parce qu'on a vraiment hâte de pouvoir réécouter Le bonhomme, Je chante à cheval avec Willie Lamothe et les Chroniques de la vie quotidienne. Mais au fil des saisons du Présent du passé, les recherchistes se sont mis à se donner solide en allant chercher des films plus rares produits en-dehors de l'ONF et conservés par l'Office du film du Québec. Ces films sont à peu près impossibles à voir à moins d'en faire la demande et d'aller les écouter sur place, c'est-à-dire dans une atmosphère de recherche sérieuse et solennelle qui convient peu à ce gros buzz d'archives insolites qu'on aime tant. Mais par chance j'avais eu l'idée d'en enregistrer quelques-uns à Télé-Québec et parce que tout ça me tient à coeur, je prends le risque de la mise en demeure pour violation du droit d'auteur en vous en présentant quelques-uns ici via Youtube. La qualité générale de l'image et du son fait dur, mais que voulez-vous, je ne suis pas la cinémathèque québécoise... La cinémathèque québécoise elle-même n'arrive pas l'être complètement (c'est écrit ici et ici et ici).
D'abord un film rare de Claude Jutra, une commande pour faire la promotion du Montréal souterrain. Jutra s'est amusé à lui donner une atmosphère de film d'espionnage et une amorce d'intrigue qui tourne autour de la construction d'un chemin de fer et de l'énigmatique Marie-Christine, incarnée par Geneviève Bujold. Mais ce qui torche trop la mort, c'est la musique, LA MUSIQUE! Un jazz funky avec des Rhodes tellement chic que ça évoque la mode post-hippie des années 70: bois, gros tricot, tapis beige à poil long... La basse, LA BASSE à 5m30! Si quelqu'un peut me trouver qui a fait cette musique, je vais juste mourir de bonheur, m'écraser dans le jazz et m'étouffer dans le shaggy. J'ai mis S.ébastien de Patrimoine PQ sur l'affaire.
Lien vers Marie-Christine de Claude Jutra.
Le plus souvent les films provenaient des archives de l'ONF - et on est pas mal content qu'ils aient commencé à en mettre en ligne, même si on trouve que ça va pas assez vite parce qu'on a vraiment hâte de pouvoir réécouter Le bonhomme, Je chante à cheval avec Willie Lamothe et les Chroniques de la vie quotidienne. Mais au fil des saisons du Présent du passé, les recherchistes se sont mis à se donner solide en allant chercher des films plus rares produits en-dehors de l'ONF et conservés par l'Office du film du Québec. Ces films sont à peu près impossibles à voir à moins d'en faire la demande et d'aller les écouter sur place, c'est-à-dire dans une atmosphère de recherche sérieuse et solennelle qui convient peu à ce gros buzz d'archives insolites qu'on aime tant. Mais par chance j'avais eu l'idée d'en enregistrer quelques-uns à Télé-Québec et parce que tout ça me tient à coeur, je prends le risque de la mise en demeure pour violation du droit d'auteur en vous en présentant quelques-uns ici via Youtube. La qualité générale de l'image et du son fait dur, mais que voulez-vous, je ne suis pas la cinémathèque québécoise... La cinémathèque québécoise elle-même n'arrive pas l'être complètement (c'est écrit ici et ici et ici).
D'abord un film rare de Claude Jutra, une commande pour faire la promotion du Montréal souterrain. Jutra s'est amusé à lui donner une atmosphère de film d'espionnage et une amorce d'intrigue qui tourne autour de la construction d'un chemin de fer et de l'énigmatique Marie-Christine, incarnée par Geneviève Bujold. Mais ce qui torche trop la mort, c'est la musique, LA MUSIQUE! Un jazz funky avec des Rhodes tellement chic que ça évoque la mode post-hippie des années 70: bois, gros tricot, tapis beige à poil long... La basse, LA BASSE à 5m30! Si quelqu'un peut me trouver qui a fait cette musique, je vais juste mourir de bonheur, m'écraser dans le jazz et m'étouffer dans le shaggy. J'ai mis S.ébastien de Patrimoine PQ sur l'affaire.
Lien vers Marie-Christine de Claude Jutra.
vendredi 9 avril 2010
Les rockeurs minuscules
Moi j'ai comme une vie de rock star, mais minuscule. Parce que j’ai une petite constitution pour les stimulants que c’en est ridicule. Si me faire un lait au chocolat c'est l'équivalent de prendre un café, et que prendre un café c'est l'équivalent de prendre de la coke, eh bien ce soir me boire un guru pour me "motiver" à terminer ma demande de bourse au conseil des arts qu'il faut absolument envoyer pour demain, c'était vraiment l'équivalent de faire mon critique de rock décadent et me claquer deux speeds pour écrire une stellar review du premier album des new york dolls. Alors il est 22h30 et je bois mon guru – le petit format – et là je suis dedans, mais – je ne m'en rendrais compte que plus tard – le truc a pas encore vraiment embarqué. Alors je rédige, je rédige, tout va super bien et vers 2h, je sais pas pourquoi, j'ai presque fini d'imprimer mon truc et je me rends compte que j'ai de la misère à placer les feuilles ensemble parce que je suis juste en train de calice sauter partout dans la cuisine au son de cut copy, de la musique hipster pour danser. Wouhou! Wouhou! J'ai de la misère à cocher les petites cases! Je dépasse! Mais c'est fini! Tout marche! Je vais gagner 25 000$ parce que c'est la demande de bourse la plus fucking convaincante qui a jamais été faite au monde! JE suis hot! J'AI le goût de sortir! Fuck, il est 2h! Je sors pareil! Je marche sur St-Laurent! Je passe devant le Korova! Annie Q est DJ! Ouin, on s'est écrit aujourd'hui et je l'ai vue dimanche, et je suis genre allé au korova la semaine passée... J'ai peur de finir par passer pour un stalker si j'arrête là... Je suis scrupuleux comme ça, moi. Scrupuleux, scrupuleux! Le Guru me rend paranoïaque! Mais mais mais... Ha! Juste un peu plus loin c'est le Laïka! Géraldine! Géraldine, des fois elle fait un double! Fais un double ce soir, please-please-please! Je passe devant... Merde, elle est pas là. Là, je sais plus trop où aller mais comme je suis encore en feu de guru, je peux juste pas m’arrêter, je continue de marcher... Les grandes enjambées, les grandes enjambées! Mais mais mais... Ho! Le Barfly! Le jazz! Tous les mercredis ils jouent de l’espèce de jazz pas chiant du tout! Je rentre! Il y a du monde! Un chien! Un cowboy! Xavier Caféïne! De la Caféïne! Le Band est en Feu! Je Commande Une Pinte! C'est BON! Mais je pogne juste deux tounes et ça finit, alors il reste juste à caler ma pinte et refaire le chemin inverse. Je repasse devant le laïka, géraldine est toujours pas en train de faire un double... Le korova... On entend « What Do I Get » des Buzzcoks jusque dans le rue... Mm, non – les scrupules, les scrupules – JE ne serai pas un stalker. Alors il restait juste à rentrer et à finir mon buzz de guru en rédigeant ce truc qui raconte ma soirée. Et comme je n'ai à la maison que cette bouteille incongrue de southern comfort qu'on m'a offerte je sais pas pourquoi à ma fête, je suis obligé de me concentrer très fort pour pas me voir en pseudo rockeur des années 60, en pseudo-janis joplin ou en – eurk-eurk-eurk – pseudo-jim morrison... Parce que non non non je suis pas pseudo – encore moins pseudo-jim morrison –, j'accepterai jamais d'être pseudo, avisez-vous jamais de me traiter de pseudo, car je veux toute ma vie n'être que minuscule, minuscule-lester bangs, minuscule-ducharme, minuscule-céline, minuscule-patrick-brisebois, minuscule ce que vous voulez, minuscule personne en particulier. Personne. Seul. Rien. Tiens, le guru vient de débarquer, la bouteille de fort est presque vide, le coeur me débat encore et je sens que je vais me retourner six heures de temps dans mon lit faute d’avoir quelque chose de mieux à faire.
Fait que c'est ça je voulais dire: yo les jeunes, faites attention avec ce stock-là. Vous avez pas besoin de ça pour tripper. Un bon lait au chocolat ça fait aussi bien l'affaire.
Fait que c'est ça je voulais dire: yo les jeunes, faites attention avec ce stock-là. Vous avez pas besoin de ça pour tripper. Un bon lait au chocolat ça fait aussi bien l'affaire.
lundi 5 avril 2010
Lecture à Québec
Oyez bonnes gens de la ville de Québec, je serai au Temps partiel ce samedi pour y faire une lecture dans le cadre du lancement du recueil d'Erika Soucy, Cochonner le plancher quand la terre est rouge. Google Analytics m'annonce que Doctorak, GO! a reçu dernièrement genre 33 clics de Sillery, 26 clics de Québec, 12 de Charlesbourg et 2 de Beauport. Je sais que là-dedans il doit y avoir François Blais et qu'il est plutôt timide du milieu littéraire, mais les autres vous avez pas d'excuses de pas venir. À moins d'être de ceux qui, comme me l'apprend Google Analytics, sont restés zéro seconde sur mon blogue après avoir cherché "rêves serpents qui poursuivent enfant", "rouleaux musique pour piano mecanique en suisse", "le plus beau chien du quebec" ou l'improbable "pénis saignant" (merci, Josée Yvon!). Rassurez-vous, je le cherche aussi, il est rare sur la toile, mais si on se met tous ensemble, on va ben finir par le trouver.
Samedi, le 10 avril, 20h00,
Bar le Temps partiel (coin Sainte-Geneviève et D'aiguillon), à Québec.
Avec des lectures de:
Erika Soucy
Mathieu Arsenault
Marie-Pier Deschênes
Patric Saucier
Rose Eliceiry
Catherine Cormier-Larose
Maxime Robin
Mary-Lee Picknell
Joëlle Bond
Mayra Bruneau-Da Costa
Korvette
et Duster
jeudi 1 avril 2010
Couverture pour une réédition de Journal d'un hobo
La tête en miettes, je vous dis. Les idées à zéro, le moral à terre. J'arrive à peine à trouver la motivation pour me lever, pour bouger ces petits doigts qui cliquent, qui déplacent des curseurs, qui font des ctrl-z, c'est tout ce que j'arrive à faire. Et ça donne ça. C'est pas si mal.