mardi 28 février 2017
Zéa Beaulieu-April, Daniel Canty
Avouer son admiration pour un contemporain est une chose surprenamment difficile. Il n'y a rien à gagner à être catégorisé comme fanboi, et l'amour met encore malgré tout mal à l'aise dans un monde où la communication est dominée par l'ironie. La rhétorique de l'admiration reste à inventer, et Daniel Canty de Zéa Beaulieu-April initie assurément quelque chose de cette exploration. Beaulieu-April manipule adroitement l'objet de son admiration, le retourne sans relâche, le maltraite parfois, répète inlassablement le nom de Daniel Canty jusqu'à le vider de son référent. Mais même après tous ces jeux de défiance, l'admiration demeure inaltérable et sincère, ouvrant le chemin non seulement pour elle, mais pour tout le monde.
Zéa Beaulieu-April, Daniel Canty, zine, 2016
Le gala a lieu le 12 mars
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire