Il est vraiment dommage de constater que même si les tensions entre anglos et francos n'ont peut-être jamais été aussi apaisées depuis 50 ans, le rapprochement ne se produit toujours pas. Et nous demeurons pauvres d'une expérience inouïe de cette ville que nous ne connaissons littéralement qu’à moitié. C'est la raison pour laquelle nous avons besoin de la poésie d'Alessandra Naccarato, qui nous la rend sensible, palpable. Partant de l'espace le plus local et familier, – une fin de soirée ratée devant une poutine chez Claudette, un vélo qui rouille sur la rue Napoléon – elle ouvre petit à petit l'espace par une chemin que nous n'aurions jamais pu imaginer: un bol de borscht à Rockland, la grande roue de Coney Island, une robe étoilée à l'aéroport avant un départ pour l'Égypte, une existence trash aux abords des taudis brésiliens.
Alessandra Naccarato, Beekeepers, Hurricanes and Men Who Catch Pigeons, 2010, fanzine.
« Et nous demeurons pauvres d'une expérience inouïe de cette ville que nous ne connaissons littéralement qu’à moitié. »
RépondreSupprimerIndeed.
Y a un formidable diamant de moins en moins brut et de plus en plus poli, sur le point d'éclore dans tout son triomphe et sa gloire, à l'ouest de Saint-Laurent, du nom de Melissa Bull. Keep an eye out for that one buddies. Pas de la gnognote.
RépondreSupprimerY'a une faute dans le titre du post, Mathieu. Catch, pas catche.
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