Nous sommes tous un peu restés surpris devant Têtagoise. Mais Pascal Angelo Fioramore répétait depuis longtemps qu’il ne ferait pas des « pitreries » toute sa vie. Bien qu’amusant en surface, Têtagoise est un recueil sombre et d’une violence effarante issu de cette tradition poétique qui relie les invectives de Gauvreau aux délires pulsionnels de Guyotat. La poésie n’est que trop rarement violente et pourtant nous aurions terriblement besoin de sa colère et sa haine pour donner une forme à notre violence et retirer son monopole aux populistes de droite.
Pascal Angelo Fioramore, Têtagoise, Rodrigol, 2010.
huh, c'est le chanteur des abdigradationnistes?
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