Outre le traitement visuel toujours approprié aux situations qu’elle décrit, les dessins du carnet de voyage de McCreesh ont cette propriété de faire apparaître à quel point la photographie est impuissante à décrire les souvenirs de voyage. Ce ne sont parfois que des esquisses de paysage, comme s’ils étaient tracés après-coup, mais à d’autres moments ils détaillent soigneusement une scène et en captent la singularité. Parfois, le dessin s’effiloche aussi en périphérie, exactement comme on se rappelle un moment du voyage, par le détail d’une scène dont on a oublié le contexte, ou par des fragments de récit qui ne gardent que l’essentiel. Le trait de McCreesh, enfin, léger, parfois nonchalant, sans attaches, donne véritablement le goût de partir et c’est là une qualité inouïe.
Alison McCreesh, Alison a fini l'école.
Alison elle rocke.
RépondreSupprimerMerci Vincent!
RépondreSupprimerMerci Mathieu!
Je vais essayer de trouver du temps entre deux demandes de subvention pour scanner mon carnet du Maroc. Ça appuierait un peu plus la description flatteuse que fait Mathieu de mon travail.
Bientôt! Bientôt!
Et voilà! Au diable le Conseil des Arts des TNOs!
RépondreSupprimerJ'ai scanné quelques pages du carnet. Beaucoup plus à suivre...