Mais nous ne vous ferons quand même pas languir sur le sort de Mathieu Arsenault qui a, on le rappelle, fondé cette académie en 2009 dans l'espoir bien légitime d'enfin recevoir un prix quelque part.
Encore cette année, Arsenault a soumis sa candidature, mais malheureusement, le prix tant convoité lui a, une fois de plus, échappé.
Nous avons retrouvé un enregistrement des discussions qui eurent lieu au moment ou le comité débattait au sujet des lauréats de cette année. Transportons-nous donc dans les bureaux de l'Académie de la vie littéraire au tournant du XXIe siècle...
— Pit Boilard c'est réglé donc?
— D'accord
— Oui d'accord. Il mérite totalement un prix.
— Bon. Il reste Mathieu Arsenault...
— Qui? Le gars des t-shirts? Il écrit?
— Il faisait pas du slam?
— OMG! Ou-a-che!
— Oui, vous vous souvenez pas? Il avait fait un livre sur la télé en 2008
— La télé! Pourquoi pas sur la cassette audio ou le téléphone fixe tant qu'à y être!
— Et il a sorti un autre livre depuis 2008?
— ...
— Quoi? Rien?
— ...
— Pis il voudrait qu'on lui donne un prix! Hostie men, y a quand même du
monde qui se prennent pas pour de la marde. C'est à t'écœurer de la vie
littéraire.
Suit une heure de monologue de
Catherine Cormier-Larose sur le thème "les auteurs, ça pense rien qu'à
fourrer pis en plus, ca fourre mal", ponctué d'interruptions de Vickie
qui remplace les paroles de "Tête de mort" des Vautours par
des obscénités pas racontables, même sur Internet.
Ceux qui viennent de se joindre à nous (comme ceux qui ont écouté notre entrevue à la Swompe de jeudi, le 8 mars) doivent se dire "mais comme tout cela est incroyablement farfelu." Détrompez-vous! Derrière ces vulgaires cabotins se cachent de sinistres fonctionnaires de la culture qui essaient tant bien que mal de vous donner l'illusion que la littérature est autre chose que morte et enterrée. Vous pouvez d'ailleurs débusquer ces tristes sires ici, dans l'entrevue de fond que l'Académie donnait l'an dernier à Salon double et voir à quel point ils sont finalement la même vieille shit que d'habitude, déguisée en jeunes cools et dynamiques.
Ceux qui viennent de se joindre à nous (comme ceux qui ont écouté notre entrevue à la Swompe de jeudi, le 8 mars) doivent se dire "mais comme tout cela est incroyablement farfelu." Détrompez-vous! Derrière ces vulgaires cabotins se cachent de sinistres fonctionnaires de la culture qui essaient tant bien que mal de vous donner l'illusion que la littérature est autre chose que morte et enterrée. Vous pouvez d'ailleurs débusquer ces tristes sires ici, dans l'entrevue de fond que l'Académie donnait l'an dernier à Salon double et voir à quel point ils sont finalement la même vieille shit que d'habitude, déguisée en jeunes cools et dynamiques.
Oh que je suis hilare cet après-midi. Ici chez Darnziak on a hâte à dimanche.
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RépondreSupprimerPas de prix? Un jour, on nommera un pavillon des Résidences Soleil pour toi, Mathieu. ; )
RépondreSupprimerj'y vais pour un hail mary dans un espace restraint ici: je me demande si mathieu arsenault est en fait un ancien de PFAF! Le Webzine.
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