Ces dernières années, beaucoup de textes contemporains qui n’ont pas été écrits pour le théâtre ont trouvé leur chemin sur la scène. Pour y parvenir, il faut à chaque fois briser le lieu, libérer la scène de l'unité d’espace, de temps et d’action pour donner la place au matériau langagier. Ces textes ont eu différents metteurs en scène, différents comédiens, mais Martin Sirois était de la plupart de ces productions. Son travail de conception d'éclairage permet de sortir la littérature actuelle des petites scènes confidentielles où elle est confinée d’ordinaire. La lumière qu’il organise, souvent très crue, tranche l’espace et permet de briser le lieu de l'identité, dirigeant l’oeil du spectateur vers le corps et la voix des comédiens plutôt que sur des personnages, ce qui briserait quelque chose de l’apparition du texte sur la scène.
Vu d’ici, L’homme invisible, Testament,
Nombreux seront nos ennemis, Attentat.
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