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lundi 28 novembre 2016

Doctorak co. saison 2016-2017

Juste à temps pour le magasinage de Noël, c'est le lancement de saison chez Doctorak co.! Voici les nouveautés. J'ai fait plein de textes. Cliquez sur les images pour aller les lire sur le site de la boutique.

80 ans d'écrivaines engagées. Il existe une version plus trash que je vais poster ici bientôt.
Gâteau+poésie=bonheur. Une collaboration improbable avec une petite fille de neuf ans. Parce que le coeur d'un enfant est plein de vérité et de simplicité et d'authenticité et que sur Doctorak.co., on n'est pas plus fous que La Voix Junior. L'impression est en brillants roses comme du papier sablé et qui part même pas au lavage! Jamais!

The Legend of Zelda Fitzgerald. Étonnamment, il y a du contenu derrière cette idée apparemment niaiseuse.
Marguerite ourse noire. Une collaboration avec Iris la bédéiste. J'étais presque aussi terrifié à l'idée de dessiner un ours que d'en rencontrer un, mais Iris a fait le plus beau dessin. L'impression est en doré métallique!!!!!
Karaoké par Stéphanie Requin. Une autre collaboration avec une artiste du zine qu'on aime tellement qu'on lui a donné un prix en 2016 à l'Académie de la vie littéraire. D'ailleurs, c'est mieux d'acheter les paquetes de cartes de l'Académie de la vie littéraire maintenant pendant que je suis en vie, parce qu'après, mes héritiers vont tout calicer ça aux vidanges et les quelques paquets qui vont rester en circulation, ils seront pu achetables.

"Tequila Heidegger, pas le temps de niaiser", plus personne se souvenait du meme. Mais bizarrement, j'en ai vendu plusieurs depuis peu aux États-Unis. Des heideggeriens du Sud, de Georgie, du Texas, je comprends pas. Mais en homme d'affaires soucieux de faire rayonner la philosophie, j'ai cru bon mettre à jour le t-shirt. Voici donc Tequila Heidegger. Being. Time. Whatever.





vendredi 20 mai 2016

Zone occupée

Je me retrouve encore une fois en nomination pour un prix. Le prix de la SODEP cette fois, dans la catégorie poésie, pour la publication de poèmes, dans la revue Zone occupée, dont la version définitive se retrouverait plus tard dans Le guide des bars et pubs de Saguenay.
Comme je l'ai déjà dit, je me suis donné comme règle de n'accepter aucun prix tant et aussi longtemps que je serai, avec Catherine Cormier-Larose, à la barre de L'Académie de la vie littéraire. C'est la raison pour laquelle j'ai demandé, encore une fois, à ce qu'on retire un de mes textes de la liste des nominations.
J'aurais voulu garder profil bas, parce que ces situations me mettent mal à l'aise et que je suis terrifié à l'idée qu'on considère que je fais ce genre de choses parce que ça m'amuse ou par plaisir du scandale. Je déteste devoir faire ça et j'aurais le goût de me cacher des semaines de temps après. Néanmoins, j'ai voulu écrire cette note parce que je me sens mal à l'égard de la revue Zone occupée qui a publié la suite poétique en nomination.
Zone occupée est une  revue d'art, d'essai et de littérature produite au Saguenay, une revue au design soigné qui n'a pas toute la visibilité qu'elle mérite. Comme mes histoires avec les prix litéraires ne la concernent pas, j'ai voulu publier cette note pour attirer l'attention sur l'excellent travail qu'on y fait.
Vous pouvez consulter leur site ici.
Ils sont aussi sur Facebook
Je les remercie d'avoir accepté de publier cette première version du Guide des bars et pubs de Saguenay.

samedi 12 mars 2016

Nicholas Giguère, Marques déposées

Les Éditions Fond'tonne se spécialisent dans la microédition artisanale estrienne. Marques déposées est un recueil extraordinaire avec la poésie coup de poing de Nicholas Giguère et les illustrations originales des étudiants en graphisme du Cégep de Sherbrooke. La poésie de Nicholas Giguère, c’est du vin blanc dans un grand lit blanc un après-midi paresseux. Marques déposées c’est le monde extérieur, celui de la pub et des marques qu’on laisse entrer tout grand par la fenêtre mais qu’on pervertit en poésie. C'est toujours un thrill de tomber en amour avec un nouvel auteur, pis nous à l'Académie de la vie littéraire, on est ben fidèles, pis on vous souhaite de tomber en amour aussi!

Texte : Catherine Cormier-Larose

Nicholas Giguère, Marques déposées, Fond d'tonne, 2015

Le gala c'est demain. DEMAINNNNNN

vendredi 11 mars 2016

Mia Poirier, Demon Hickeys

Mia Poirier écrit par images. Elles tombent à leur place comme le morceau de casse-tête qui manquait au langage ordinaire pour faire se tenir ensemble les fragments de récit à la dérive de notre existence. Elle écrit non seulement à partir de la vie de tout le monde, elle a trouvé une manière de faire tenir ensemble cette vie. Mais la poésie la plus utile est aussi la plus difficile à réussir et nous ne pouvons que rester à l'écart chaque fois que Poirier place dans un texte ce petit détail parfaitement choisi qui rend plus vibrant ce qui semblait déjà si clair.

Mia Poirier writes with pictures. They fall in place like missing pieces from the puzzle of ordinary life. But there's also something more. She sidesteps constantly to add details and what seemed already clear up to this point suddenly feels more vibrant. Bits of mundane life are like icebergs drifting in Demon Hickeys, and you slowly realize they're yours as much as hers. She's writing everybody's life, she's writing against everybody's drift, and she's found a way to hold everything together.

Mia Poirier, Demon Hickeys, The Blasted Tree, 2015

Mia Poirier will be reading on Sunday at the Gala de l'Académie de la vie littéraire: https://fr-ca.facebook.com/events/566267146872859/

jeudi 10 mars 2016

Mathieu K. Blais, Tabloïd


C’est le quotidien, et la violence de celui-ci, qui nous tient attachés à Tabloïd. Ce qui fait la particularité de cette comptine journalière est la force des images qui rentrent dedans, juste assez dosées pour nous faire réfléchir à cette répétition au creux de laquelle nous sommes tous pareils, mais pas exagérées au point de ne plus y croire. Tout l’univers de Mathieu K. Blais tient dans le matin, non par bonheur du moment, mais bien par nécessité. Et cette répétition du « chaque matin » au début de chaque poème nous rappelle avec justesse mais sans désenchantement ce leurre de liberté et de débauche qu’on associe aux poètes maudits qui, eux aussi, vident leur lave-vaisselle, comme un poids qu'on traîne, parce qu'il le faut bien. 

Texte : Catherine Cormier Larose

Mathieu K. Blais, Tabloïd, Le Quartanier, 2015

Mathieu K. Blais performera lors du gala de l'Académie de la vie littéraire qui aura lieu dans trois jours: https://fr-ca.facebook.com/events/566267146872859/

mercredi 9 mars 2016

Laurence Veilleux, Alexandre Robichaud et Guillaume Dufour Morin, La Balconnière

Collectif de microédition rimouskois, la Balconnière oscille entre ce désir littéraire et humain de laisser des traces, et cette attitude très dada de tout détruire. En effet, Laurence Lola Veilleux, Guillaume Dufour Morin et Alexandre Robichaud lancent des zines comme des bouteilles à la mer, avec des messages décodables ou non, attrappés par les gens présents à leurs happenings littéraires. Le "Manifeste Peanut" (accompagné d'un sachet d'arachides), la collection "Polka Dot" (des fanzines dans des napkins volées), les fausses élections au Musée régional de Rimouski ou cet énigmatique "Carnet du secret de la propriété privée" recueilli et relié au Salon du livre de Rimouski sont tout autant de projets éphémères, pour la plupart devenus introuvables, qui colorent et brassent avec ludisme et critique les scènes littéraires et artistiques de Rimouski.

Texte: Catherine Cormier-Larose

Site de La Balconnière

Lien vers le gala de l'Académie de la vie littéraire: https://fr-ca.facebook.com/events/566267146872859/

mardi 8 mars 2016

Sara Sutterlin, I Wanted To Be The Knife

Le nom de Sara Sutterlin a beaucoup circulé sur les médias sociaux et dans le milieu de la alt-lit, surtout pour son fabuleux Baveuse paru chez Electric Cereal à Los Angeles. Mais I Wanted to Be The Knife, paru chez le petit éditeur montréalais Metatron, relève lui aussi de manière fantastique ce défi de se maintenir dans un romantisme brutal qui ne tombe pas dans la quétainerie. Sutterlin est une de ces filles-filles dont la poésie parle à tout le monde, portant son écriture comme un couteau entre les dents, de celles clairement prêtes à sauver le monde.

Texte: Catherine Cormier-Larose

Sara Sutterlin, I Wanted To Be The Knife, Metatron, 2015
 
5 jours et c'est le gala https://fr-ca.facebook.com/events/566267146872859/

lundi 7 mars 2016

Collectif, Y paraît, textes rassemblés par Jocelyn Lebeau

Nous avons tendance à donner des prix à des auteurs qui font apparaître quelque chose sur la scène littéraire. Mais Y paraît fait peut-être le contraire, préparer une génération, la "Y", à laisser aller ses repères, les référents culturels qui l'ont fédérée. Watatatow, Musique plus, les jeux vidéos des années 90 ne vont pas disparaître du jour au lendemain, mais ils indiqueront bientôt le veillissement plutôt que l'enthousiasme d'être ensemble et de revendiquer collectivement sa place dans le monde. Y paraît raconte cette dernière fête avant la dissolution du collectif. Quelque chose de cette fragilité trouve un écho dans l'objet lui-même, un recueil relié à la main, comme pour combattre l'éphémère d'un spectacle joué une seule fois à l'été 2015.

Collectif, Y paraît, textes rassemblés par Jocelyn Lebeau, Possibles, 2015

Jocelyn Lebeau performera un extrait de la pièce lors du gala de l'Académie de la vie littéraire: https://fr-ca.facebook.com/events/566267146872859/

dimanche 6 mars 2016

Melissa Bull, Rue

Melissa Bull, c’est une nouvelle voix forte dans le paysage poétique montréalais anglophone. Avec Rue elle poétise une ville à cheval entre le parfum du reste de moutarde sur le comptoir et celui des relations complexes entre les gens qu'elle tente de décrypter comme d'autres feraient un sauvetage. Le francophone ne voit pas immédiatement que rue veut dire chagrin, et l'anglophone, lui, ne capte pas la référence urbaine. Et pourtant nous grandissons les uns et les autres dans le même univers doux-amer de ce Montréal que chacun porte à l'intérieur de soi. On aimerait que Bull soit une de ces voix qui participeront à ce rapprochement tant attendu et nécessaire de nos deux solitudes.

 Texte : Catherine Cormier-Larose

Melissa Bull, Rue, Anvil Press, 2015

Melissa Bull lira lors du gala du 13 mars: https://fr-ca.facebook.com/events/566267146872859/

samedi 5 mars 2016

Stéfanie Requin Tremblay, Hygiène

Il y a quelque chose dans l'esthétique «dentelle et trash» de Stéfanie Requin Tremblay qui nous a toujours interpellés. Avec la sortie d'Hygiène cette année, ce livre-collage-poème aux allures de photo-roman, la culture pop est remise à sa place sous l'éclairage cru et cynique qu'elle mérite. Au fil des pages, les portraits de stars trafiqués et les poèmes ressassant le détail d'une surconsommation autant matérielle qu'émotionnelle nous rappellent brutalement comment cette société est pleine de contradictions. Mais Hygiène n'a pas la violence démagogiques des reportages alarmistes, la douceur mêlée aux images éloquentes de Stéfanie Requin Tremblay frappe avec justesse les nerfs et élève l'art du collage.

Texte: Catherine Cormier-Larose

Stéfanie Requin Tremblay, Hygiène, zine, 2015

Le gala est dans une semaine et un jour: https://fr-ca.facebook.com/events/566267146872859/

jeudi 3 mars 2016

Revue Boulette

« On est Rimbaud à dix-huit ans, on ne peut pas être un essayiste à dix-huit ans ». L'effet castrant de cette formule d'André Belleau a fait un tort terrible à la pensée québécoise, l'a cantonnée dans une gravité et un sérieux qui depuis trop longtemps n'a servi que les émules de Jean Larose. Les essais, critiques, pastiches de dissertation et pamphlets qu'on publie chez Boulette cherchent à briser cette tendance conservatrice et pompeuse. On se permet l'enthousiasme, l'irruption du bizarre, de dire des choses intelligentes à propos d'objets niaiseux et inversement. En brisant l'essai, Boulette pourrait bien contribuer à faire enfin apparaître ici cette chose qui n'a pas encore de nom, mais qu'on appelle Creative Non Fiction aux États-Unis.

http://revueboulette.com/

Lien Facebook pour le gala du 13 mars.

mercredi 2 mars 2016

Baron Marc-André Lévesque, Chasse aux licornes

Chasse aux licornes est un livre majeur. Il ouvre un territoire à peu près inexploré en poésie québécoise, celui de la fantaisie. Dragons, princesses, titans, requins, matelots, les personnages qui peuplent l'imaginaire de l'enfance ne signifient rien dans ce recueil. Ils constituent plutôt les éléments d'une architecture baroque au sens le plus classique. La poésie de Baron Marc André Lévesque est chargée sans lourdeur, drôle mais sans ironie et l'ornementation joyeuse qu'elle construit sert à organiser le dévoilement perpétuel d'une vie intérieure impossible à saisir par aucun autre langage que celui des images qui s'empilent et s'enchevêtrent.

Baron Marc-André Lévesque, Chasse aux licornes, L'écrou, 2015

Lien Facebook pour le gala du 13 mars.

mardi 1 mars 2016

Sylvie Rancourt, Mélody

L'histoire de Mélody est presque impossible. Que Sylvie Rancourt, danseuse nue, en soit venue à élaborer le projet de raconter sa vie en bande dessinée relève de la pure intuition créatrice. Car en 1985 la bande dessinée autobiographique n'existait pas. Le style de Rancourt, un dessin naïf contrebalancé par un sens raffiné du récit, n'existait pas. Remarquée par le milieu underground américain, saluée par Chris Ware qui la compare à Art Spiegelmann, elle demeure encore pratiquement inconnue ici, même si son oeuvre est aussi fondatrice que celles d'Henriette Valium et de Julie Doucet. Nous ne comprenons tout simplement pas pourquoi nous n'en avions jamais entendu parler. Mais les yeux de tout le monde s'illuminent quand nous en parlons aux autres. Et nous espérons sincèrement que ce prix que nous lui décernons avec émotion (car Vickie Gendreau aurait été, on l'imagine, intarissable au sujet de ce livre), permettra de lui donner enfin la place qu'elle mérite dans la culture québécoise.

Sylvie Rancourt, Mélody, Égo comme X, 2013
version anglaise chez Drawn & Quarterly, 2015

Lien Facebook pour le gala du 13 mars.

lundi 29 février 2016

Daphné B., Marie Darsigny et Sara Hébert, Filles Missiles

On pourrait avancer que le féminisme est aujourd'hui l'avenir de la littérature québécoise parce qu'il est le seul mouvement à se soucier collectivement d'elle, de son histoire et de son devenir, à la prendre au sérieux. Au sein de ce mouvement, Filles missiles se détache absolument du lot, proposant un lieu de création placé sous l'égide d'une synthèse élégante de la poésie roffe féminine, du l'esthétique du zine punk, de l'alt-lit américain et des arts médiatiques. Molly Soda, Julie Doucet et Maude Veilleux constituent ce barbelé artistique à l'intérieur duquel Daphné B., Marie Darsigny et Sara Hébert ont érigé le camp d'entraînement de toute une nouvelle génération de filles-commandos qui nous sauveront un jour du mansplaining et de la marde culturelle.

http://fillesmissiles.com/

Lien Facebook pour le gala du 13 mars.

dimanche 28 février 2016

Maxime Nadeau & Michel Vézina, Librairie le Buvard



Il y a bien sûr cet immense service que rend Le buvard à ces villages de l'Estrie dépourvus de librairies. Mais la librairie motorisée de Maxime Nadeau et Michel Vézina incarne quelque chose de plus: l'imaginaire des forains, du road movie, du tout calicer là pour vivre simplement de littérature. Dans quelques années il y aura peut-être assez de camions-librairie, de camions-galerie-d'art, de camions-théâtre pour qu'on fasse des courses, des rallyes de démolition, des expositions agricoles avec des lectures de poésie entre des manèges nommés le Denis-Vanier, le Flokons-givrés et le Richard-Suicide où des adolescents se vomiront dessus la tête à l'envers en laissant s'échapper de leurs poches leur change, leurs cartes d'identité et leurs téléphones.

Librairie le Buvard / Le Salon (pub-librairie de Gould en Estrie)

Lien Facebook pour le gala du 13 mars.

samedi 27 février 2016

Emmanuelle Riendeau, Lectures dans les micros ouverts

C'est lorsqu'elle monte sur scène pour sa lecture que ceux qui sont attentifs réalisent que la performance a déjà commencé. Emmanuelle Riendeau, assise toute seule avec un verre  de rouge dans le fond de la salle, plus près de Josée Yvon et Vickie Gendreau que des poètes venus pour qu'on les entende et le public venu pour se saouler en bonne compagnie. Dans l'univers un peu trash des micros ouverts, ils sont tous les personnages de sa poésie, contre lesquels elle écrit tellement son exigence est grande de garder le cap sur ce qui importe vraiment.

Lien Facebook pour le gala du 13 mars.

7e gala de l'Académie de la vie littéraire

Le 7e gala de l'Académie de la vie littéraire s'en vient! Et on commence aujourd'hui à dévoiler les gagnants de cette année.
Nous, on est une organisation qui fait de l'anxiété. Nous n'avons pas de moyens, pas de subventions, pas de statut légal officiel, pas de charte d'organisme, pas de conseil d'aministration. C'est pas ce qui nous stresse. Ce qui nous stresse c'est de perdre sans nous en rendre compte le contact avec le présent. Nous ne sommes motivés que par notre ambition à décrire ce qui se passe en littérature et nous ne persistons que parce que nous sentons que nous avons misé juste plus souvent que nous nous sommes trompés. Nous concevons la littérature québécoise dans la perspective d'un champ de potentialités. Souvent, nous sentons qu'un territoire est en train de s'ouvrir, nous sentons que des auteurs vont dans une même direction sans parfois même s'en rendre compte. Parfois ce territoire se referme, parfois il persiste et les artistes finissent par épuiser ses ressources. Nous croyons, naïvement peut-être, qu'il y aura non seulement toujours de nouveaux territoires mais qu'il est aussi possible de les voir arriver en questionnant tout le monde, en cherchant des informateurs et en sortant trois soirs par semaine dans les événements, lancements, lectures, jusqu'à ce qu'on en meure.
Cette année est spéciale pour nous. Parce que nous sentons que des nouveaux territoires esthétiques se sont ouverts et que nous arrivons à percevoir une certaine cohérence entre eux. Nous avons moins de lauréats qui font de la poésie roffe cette année, mais plus de collectifs, de comités, de groupes d'amis qui font des choses vraiment intéressantes. Il y a vraiment quelque chose d'une vie littéraire dans les gagnants de cette année. Nous ne nous en sommes rendus compte qu'après-coup, une fois la liste constituée. On a plus d'anglos aussi! Ce qu'elles écrivent, c'est tellement proche, c'est tellement beau, c'est tellement écrit à Montréal, la ville la plus saine d'Occident, culturellement parlant.

Nous avons encore cette année des cartes d'auteur. Si vous voulez nous aider, et ce serait vraiment bienvenu étant donné nos faibles moyens financiers, vous pouvez les acheter en prévente. Les cartes seront postées dans la semaine suivant le gala. J'ai fait un petit texte drôle sur le site de la boutique. Allez le voir et donnez-moi donc votre argent.

Le gala aura lieu le 13 mars à la Sala Rossa
J'ai fait une pub vidéo!