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mercredi 14 mars 2012

Mon premier livre numérique

Comme certains l'ont peut-être appris, j'ai publié un essai intitulé "Le nécessaire fantasme d'underground" dans le nouveau magazine Nouveau Projet. Et comme Nicolas Langelier, le directeur de la revue, est de son époque , il a mis en place une infrastructure web qui lui permet de vendre les articles à l'unité en format epub. Tout ça a pu faire en sorte que j'ai finalement publié, et ce presque malgré moi, mon premier livre électronique.

L'article est disponible ici pour 2$

J'ai aussi remarqué qu'aussitôt après avoir annoncé cette parution sur Twitter, bang! bang! bang! les retweets ont explosé et que, soudainement, plein de nouveaux abonnés s'ajoutaient à mon compte. L'avenir! La fortune! La gloire! Tout ça à cause de la révolution du livre numérique! Alors, j'ai décidé moi aussi de me jeter dans la mêlée et de travailler à la confection de mon premier livre électronique. J'ai décidé de commencer mollo avec La recherche du temps perdu, et comme je n'étais pas sûr si le texte était dans le domaine public, j'ai juste choisi les premières pages, m'assurant ainsi de m'éviter de fâcheux problèmes judiciaires.

Que de décisions un éditeur doit-il prendre! La typo, la mise en page, les illustrations, chaque page est un possible écueil, mais quand on a comme moi l'intuition des champions et qu'on s'inspire des graphistes qui construisent la grammaire visuelle de notre époque (nommément Ed Hardcore et Le jour des vidanges), on ne peut pas se tromper. Mais je ne veux pas en rajouter, les résultats parlent d'eux-mêmes.

Moi en train de participer à la révolution du numérique.

Alors voici, pour le plaisir de vos yeux et de votre intelligence, mon édition pdf de Du côté de chez Swann, que j'ai appelée Du côté de ch (parce qu'il manque des pages).

Vous pouvez télécharger et consulter ici Du côté de ch.

3 commentaires:

Bernard a dit…

Cher Doctor Ak,

La lecture de votre édition de Du côté de ch m'a plongé dans des souffrances infinies dont je ne me relèverai sans doute jamais. Je tape ce message roulé en boule, sous mon bureau, en me berçant légèrement d'avant en arrière, en bavant abondamment et en produisant de rassurantes vibrations grâce à l'air qui résonne dans mes sinus. Si je parviens un jour à affronter de nouveau le monde réel, je crois qu'un médecin pourra dès le premier regard, du coin de l'oeil même, poser un impitoyable diagnostic de choc post-traumatique. Je ne vous en veux pas, mais je vous enjoins de détruire toute trace de cette abjection qui tombe, si je ne m'abuse, sous le coup de la convention contre la torture des Nations Unies; à côté de votre « oeuvre », la simulation de noyade n'est rien.

J'ai dit

hf a dit…

joyce vient tout juste d'entrer dans le domaine public (si ça vous intéresse)

Anonyme a dit…

http://www.nouveauprojet.org/