À 17 ans, Shawn Cotton évoquait de manière troublante Rimbaud, précoce et génial dans les pages du fanzine Steak haché que dirigeait Denis Vanier. Quelques années plus tard, Rimbaud est toujours là dans les textes des Armes à penser, avec Ginsberg et Kerouac. Sans parodie, sans simulacre, sans pastiche, les poètes du dérèglement de tous les sens se tiennent debout dans notre époque grâce à cette exigence commune que Cotton entretient à l'égard de la poésie, dans ses textes comme partout ailleurs dans son existence.
Shawn Cotton, Les armes à penser, L'Oie de Cravan, 2012.
(Merci à Pierre du Marché aux puces St-Michel pour le décor.)
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